mardi 26 mars 2013

Quand je suis seule...



Quand je suis toute seule comme ce soir, je me sens bien. Pas de chicanes, pas obligée d’écouter ce que lui veut, pas à le regarder dormir sur le tapis du salon et devoir lui faire à souper à l’heure qu’il décide. De toute façon quand il est ici , c’est comme si j’étais seule. En fin de semaine on est allé fêter chez nos amis. C’était la fête de notre chum.  Je lui ai fait un super gâteau au chocolat. On s’est régalés et on a bu du vin et des Sex on the beach. J’étais pas mal paffe.  On est resté couché et le lendemain on est allé déjeuner dans un bon resto. On s’est promené dans les boutiques et je me suis acheté du gel douche avec la crème pour le corps à l’odeur de pomelo. J’adore ça.
Ce soir je me suis dit que je ne devais pas boire de vin ni d’alcool. Depuis un certain temps j’ai le gout de boire souvent. Moi qui ne buvais que très rarement, depuis le retour de mes vacances j’ai pris gout au vin en mangeant.  Ça me fait peur…je ne veux pas devenir accro .Mais j’avoue aimer ça. Ces temps-ci le fait de boire un ou deux verres de vin me procure un certain bien-être. Je fuis, je sais, dans l’état que me procure le vin ma peine. La peine d’avoir un couple sans saveur, sans excitation, sans sensation. Un homme qui vie auprès de moi comme un frère, un coloc. Il me dit qu’il m’aime et m’embrasse avant de s’endormir. Je me conditionne tranquillement à n’avoir plus envie de lui. Je lui ai déjà dit mais il me fait penser à une autruche, il se met la tête dans le sable et s’imagine qu’en ne faisant rien, rien ne va être dérangé, rien ne va changer. Aucun effort, aucun changement. Le changement ça fait peur. Je bois un verre ou deux et je me fous de tout.  C’est comme ça que ça commence et j’ai peur. J’ai tellement besoin d’affection et d’amour…le fait de me sentir en connexion avec quelqu’un d’autre me manque terriblement. Flâner au lit en riant et en s’amusant pendant des heures…La chaleur d’un corps amoureux qui me berce et m’entoure de tendresse après avoir fait l’amour…Un frisson et un soupir de contentement, la plénitude qu’on ressent après tout ça. Ça fait si longtemps que je ne vis plus cela.
Bientôt ça fera 2 ans que ma mère nous a quitté. Je pense tout le temps à elle. Tous les jours. Même si on ne partageait pas nos plus intimes secrets, j’aimais penser qu’elle était là quand même. Je ne lui racontais pas mes soucis et mes peines, je me disais que le fait de lui raconter tout ne ferait que l’inquiété. J’ai toujours eu une certaine gène à parler avec elle. Mais j’aimais ma mère. Je l’aimerai toujours et je ne cesserai d’avoir de la peine qu’elle soit partie. Je la sens autour de moi. Je veux croire qu’elle est bien là ou elle est.

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