vendredi 20 juillet 2012

Je mange seule ce soir...


J’étais seule pour souper ce soir.  Cet après midi je suis allée à l’épicerie et je me suis acheté des filets de porc marinés au miel et à la moutarde, des chaussons aux pommes et d’autres petites choses. Je suis passé à la pharmacie et j’ai aussi acheté une boîte de chocolat. Donc, je disais que j’ai soupé seule, j’ai fais cuire ces filets de porcs avec des pâtes avec de l’ail, du beurre, de la ciboulette et du basilic. J’ai préparé du maïs en grain. Je me suis servie un verre de vin rouge et j’ai vraiment savouré ce délicieux repas. J’aime manger, c’est un des plaisirs de la vie qui me fait du bien. J’ai pris un bon café et j’ai mangé deux bons chaussons aux pommes.
Demain nous allons chez nos amis pour la fin de semaine. Je vais y rester jusqu’à jeudi sans mon mari. Lui il repartira lundi matin pour aller travailler. Ça nous fera du bien de ne pas se voir pendant 3 jours. Ce soir j’ai fait mon bagage pour ce séjour. Mon amie m’a persuadée de rester avec elle. Elle me l’avait déjà demandé mais je n’étais pas certaine de le vouloir. Alors après lui avoir reparlé, je me suis dit pourquoi pas, ça va me changer les idées. Je vais me baigner et lézarder au soleil.
Je vais emmener mon roman, mon laptop. Si le soir j’ai de la difficulté à dormir je pourrai lire un peu ou écouter un film sur mon ordi, seule dans la chambre. Même si je prends des pilules pour me relaxer au coucher, j’ai quand même de la misère à dormir. Surtout quand je ne dors pas chez moi. Ce sera des mini-vacances, enfin je l’espère.
Mon amie a bien sentie dans ma voix que je n’allais pas bien. C’est pour ça qu’elle a insisté pour que je passe du temps chez elle. Elle m’a demandé si j’étais moins angoissée. Je lui ai dit que je ne sentais pas encore les changements des antidépresseurs. Je ne peux pas lui raconter ce qui s’est passé l’an passé. C’est trop grave. Il y a des choses qui doivent rester entre lui et moi. Elle est trop près de moi, de nous pour, que je lui raconte tout. J’ai peur de sa réaction. Même si c’est ma grande amie. Alors je dis que ma peine est due au deuil de ma mère et du manque de relations sexuelles avec mon mari. C’est un secret qui me pèse et que je ne peux partager avec personne. L’an passé quand c’est arrivé, j’ai consulté un thérapeute de ma compagnie et lui aussi de son côté. Puis nous avons revu le sien à quelques reprises. Sur le coup ça nous a aidé, mais ça n’a pas duré. Il a pris de bonnes résolutions mais les a vite oubliés.
Je ne peux me confier à personne, c’est pour ça que j’écris ici sur ce blogue. Personne ne vient me lire peut-être parce que je ne vais pas m’afficher dans google reader. Je me sens ici comme un tout petit poisson dans un immense océan. Je passe inaperçue. J’ai besoin d’écrire ce que je ressens et écrire dans un cahier, j’ai peur que ça lui tombe entre les mains .Ici, il ne pourra jamais y avoir accès et moi je peux y mettre mes états d’âmes. Mais je n’écrirai pas sur ce qui s’est passé l’an passé. J’ai trop mal juste à y penser. J’ai de la difficulté à passer à autre chose et à pardonner. Surtout la confiance…je n’y arrive pas. Je ne peux m’empêcher de repenser à tout cela et ça me déprime.  Alors ma peine me ronge et je ne sais pas comment m’en sortir. C’est pas facile.

mercredi 18 juillet 2012

Mise à jour...



Samedi passé j’ai eu des problèmes d’estomac et j’ai eu peur de ne pas être capable de manger au souper .Nous sommes allé manger avec un couple d’amis qu’on ne voit pas très souvent. Mais ça c’est bien passé quand même .La réservation était pour 19 heures 30 alors mon estomac a eu le temps de se reposer. J’ai mangé du poisson ce qui était assez léger, c’était bon. La soirée a quand même fini assez tôt. On a quitté la table à 21 heures 45 pour repartir chacun de son côté. On a parlé et on s’est bien amusé.
Dimanche on n’a pas fait grand-chose…une journée à ne rien faire et à regarder la télé. Il m’a reparlé de m’aider pour les rideaux et je lui ai répondu Non que ça ne me tentais pas. Je n’avais vraiment pas envie de renouveler l’expérience. J’ai pris la résolution de ne plus lui demander de m’aider à l’avenir pour des choses que je peux très bien faire toute seule. J’ai toujours fais mes affaires sans aide et ça va continuer comme cela. Lundi on est allé magasiner. Je me suis acheté de beaux coussins pour le divan et une fausse orchidée pour mettre sur un des meubles du salon. Aussi un livre avec le cd pour apprendre l’espagnol. J’ai l’oreille musicale et j’apprends assez facilement les langues étrangères. J’ai bonne espoir de me débrouiller pour les phrases de bases. L’espagnol est une belle langue, j’aime aussi l’italien et je me débrouille en anglais. Mais quand on ne pratique pas, on oublie vite. Mardi, il est allé travailler. Moi j’avais rendez-vous chez le dentiste pour un nettoyage. Je suis assez fière de moi, je n’ai pas de caries. Je suis revenue à la maison en autobus et j’ai dinée seule. J’ai fais l’époussetage du salon et de ma chambre. Je me suis amusé à me faire un nouveau collier et un bracelet Shambala. J’ai pris des photos. Aujourd’hui mardi dès qu’il est parti travaillé, je me suis attelé à la tâche. J’ai fais le bord de mes rideaux et je les ais placés sur le pôle avec l’aide de mon fils qui est très grand et qui m’a aidé à les placer sur leurs crochets. Je suis contente de moi, ils sont légèrement plus courts que ceux du devant mais comme ils sont derrières ça ne se voit pas. Quand il arrivera ce soir après son travail, je ne le mentionnerai pas. Il m’a téléphoné ce soir et je ne lui ai rien dit à ce propos. Je ne veux pas revenir sur cette affaire. Il m’a fait trop de peine…il m’a fait pleuré et je lui en veux …moins, mais quand même j’ai eu mal.
J’ai pensé à ma mère aujourd’hui et quand ça m’arrive, j’allume une chandelle près de sa photo et je ne peux m’empêcher de pleurer. C’est fragile quand je pense à elle et il m’arrive de pleurer encore. Elle me manque. Le pire c’est que je ne me suis jamais confiée à elle quand elle était vivante. Je n’étais pas encline à lui ouvrir mon cœur. Peut-être que j’étais gênée, il y avait peut-être de la pudeur. Ça toujours été comme ça avec elle. Aujourd’hui je la pleure et je me dis qu’elle sait ce qu’il se passe de là-haut et je lui demande de m’aider. Je ne voulais pas lui conter mes problèmes parce que je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour nous. On pouvait parler de pleins de choses mais rien d’intime. Le plus difficile c’est aux repas quand elle était assise à la table avec nous.
Aussi quand je prends le café à 16 heures, tu en prenais un avec moi quand je rentrais du travail. Le soir quand je te faisais un thé à 19 heures….J’ai tellement de souvenirs qui remonte dans ma tête. C’est difficile de faire mon deuil quand je te revois dans ta chambre les derniers jours avant que tu ailles à l’hôpital pour ne plus en ressortir. Tu vois j’écris comme si tu étais devant moi et que je voudrais que tu comprennes ce que je ressens. Dans ma tête, je te parle et je te pris de m’aider, de m’envoyer un peu de ta force de combattre mon désespoir. J’essaie de me dire que tu as eu du bon temps ici avec nous, ces deux ans et demi, avant de tomber malade et de t’envoler vers un monde meilleur. Un jour j’aurai moins mal…
Bon je vais m’en tenir là pour ce soir. Bonne nuit.


vendredi 13 juillet 2012

Je me fais plaisir...


Aujourd’hui j’ai décidé de me faire plaisir. Je suis partie magasiné. Je me suis offert des produits de beauté. J’ai dépensée 115.00$. Ça m’a fait du bien. Des ombres à paupières, des pinceaux neufs, du vernis à ongles, de la crème pour le visage, du chocolat…plein de choses qui me tentaient. Je me dis que je le méritais. Ce soir j’ai refais mes ongles avec une manucure française dans les tons d’argent avec des petites fleurs blanches. C’est du temps pour moi  et j’aime m’occuper de moi. Demain nous allons souper avec un couple d’amis dans un nouveau restaurant et j’ai l’intention de porter une attention particulière à mon maquillage. Je veux être jolie. C’est important pour moi de me sentir bien et à l’aise. Le maquillage m’aide à avoir confiance en moi. Je me maquille depuis que je suis toute jeune. J’avais 10 ou 11 ans quand je me suis mise à me maquiller. Je regardais ma mère se préparer devant son miroir et je la trouvais tellement belle. Elle se coiffait avec attention, se maquillait et s’habillait avec gout même si on n’était pas riche. Elle me disait que ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’argent qu’il faut se négliger. Que le savon ca ne coutait pas cher et qu’il fallait toujours soigner sa personne. J’ai toujours suivi cette doctrine et je ne l’ai jamais regretté. Je me coiffe, me maquille et m’habille convenablement avant de sortir travailler ou quand je sors dans les magasins ou au resto. Ce n’est pas de la vantardise ou du paraitre, mais c’est une question de respect envers ma personne. Je prends soin de moi. Ma mère était quelqu’un de fière et ce n’était pas parce qu’elle était sur l’aide sociale qu’elle devait avoir l’air de la chienne à Jaques. Nous avons eu des vêtements chauds et même s’ils n’étaient pas à la dernière mode, ils étaient  chauds et confortables. Ma mère faisait tout ce qu’elle pouvait pour nous offrir le nécessaire. Nous n’avons jamais manqué de nourriture et d’un toit sur la tête. Elle nous a élevé seule et avec son seule courage. Elle fut irréprochable, nous faisant passer en premier .Elle a eu quelques amis, mais ils ne venaient pas habiter avec nous. Quand nous avons quitté la ville pour la campagne, la vie fut plus facile pour nous. Un logement neuf au lieu des taudis de la ville que nous avions connus et qui était à prix modique et plus d’argent pour se nourrir. Bien sure il n’y avait pas de surplus mais au moins nous étions bien. Bien sure dans ma tête d’ado j’aurais aimé avoir de l’argent de poche mais c’était impossible. Elle ne pouvait pas nous en donner. À 16 ans j’ai quitté la maison pour aller vivre ma vie avec le gars qui aujourd’hui est mon mari. Je ne regrette rien. Je suis devenue responsable assez jeune étant l’ainée de la famille et que mon père était absent. Il nous a abandonné quand j’avais 10 ans. Laissant ma mère dans le plus grand dénuement avec 3 enfants. Je lui en ai toujours voulu et j’ai perdu confiance envers les hommes jusqu’à ce que je rencontre mon mari. Mais cette dernière année m’a fait perdre mes illusions. Je crois que les hommes sont tous à quelque degré près, menteur. Ils cachent ce qui fait leur affaire et aiment les cachotteries. Oui je suis amère et désabusée. Mais c’est ce qui arrive quand on est trompée. Je dois maintenant vivre avec ces pensées et je ne sais pas comment faire pour soulager mon cœur. Parfois je me met à rêver que je rencontre un homme et qu’il me comble de tendresse et d’amour tout comme quand j’étais adolescente et que je rêvais au prince charmant. Je me suis remise à fantasmer sur mon premier amant…j’avais 14 ans à ce moment là. Il a prit ma virginité .Mais c’est un bon et beau souvenir. Ce fut agréable et il était à peine aussi expérimenté que moi. J’étais quelqu’un de très précoce. J’aimais voir un garçon excité par mes cheveux longs et ma poitrine généreuse. Lui était beau garçon et il me plaisait beaucoup…je lui plaisais aussi. Ce fut lui que j’ai choisi pour faire l’amour la première fois. Je ne l’ai pas regretté même si j’étais bien jeune. J’aimais faire l’amour et toutes les fins de semaines nous nous retrouvions pour renouveler l’expérience. Il mettait de la musique pendant que nous faisions l’amour et quand j’entends ces chansons là je suis bouleversé et mes souvenirs remontent à la surface. Quand on est en manque comme moi, on se raccroche à ce qu’on peu. Ca fait plus de 7 mois que je n’ai pas fait l’amour et ça me manque beaucoup… voilà.

jeudi 12 juillet 2012

Pas une bonne journée


Pas une bonne journée....vraiment pas. Je me suis pognée avec mon mari à propos d’une niaiserie. Il voulait m’aider à mesurer les rideaux du salon et il a perdu patience, il s’est mis à crier et moi j’ai craqué et j’ai pleuré. J’ai tout laissé tomber et je me suis réfugié dans ma chambre. Il voulait continuer et je lui ai dit non. Il a tout rangé. Avant de partir travaillé il s’est excusé, mais trop tard le mal était fait .C’est facile de s’excuser après avoir fait pleurer sa femme. Il m’a encore déçue. Il perd facilement patience. Alors moi je n’ai plus envie de communiquer avec lui…ni de lui demander quoi que ce soi. Hier soir je lui avais demandé s’il avait peur de recommencer à faire l’amour et lui m’a répondu que non…!!! Je lui ai aussi demandé si c’était parce qu’il n’en avait pas envie…il m’a dit que oui…!!! Mais que le soir qu’il s’endormait trop. Le jour il ne donne pas signe de vouloir faire l’amour non plus. Le matin, mal au dos, mal à la tête…envie de pipi…mauvaise haleine…ect,ect…et en plus je n’ai jamais été une fille du matin. Moi j’aime les préliminaires qui commencent tôt…les petites attentions dans la journée, les petites caresses qui attisent le désir, une bonne bouffe avec un petit verre de vin. Les douceurs dans la douche avant d’aller au lit…tout ca allume le désir et prépare à l’amour. Mais pour lui je crois que c’est trop de travail. Il n’a plus l’idée de se forcer un peu pour me séduire. Il passe tout son temps libre devant son ordi à regarder ses séries américaines. Les soirées, il s’étend par terre et s’endort sur le tapis du salon et ronfle me laissant toute seule sur le divan. Il dit qu’il n’est pas capable de rester assis longtemps sur le sofa. Qu’il fatigue. Ca ne facilite pas les rapprochements. J’essaie de me faire à l’idée qu’il n’a plus de libido mais je trouve cela très difficile et je suis malheureuse. Ce soir il m’a téléphoné du travail et m’a dit qu’il m’aimait. Il m’aime je le sais, mais je suis quand même triste de ne plus avoir de relations physique avec lui. Le touché est important dans un couple et c’est bon pour la santé physique et émotionnelle. J’ai besoin de chaleur humaine. J’avoue ne plus savoir quoi faire. Consulter un thérapeute, on l’a déjà fait.Ca marche deux ou trois semaine puis il retourne dans ses vieilles habitudes. Je ne demande pas la lune, faire l’amour au moins deux fois par mois serait idéale pour moi et je suis certaine que pour lui aussi.
Je ne sais pas ou tout cela va nous mener…bientôt ce sera notre anniversaire de mariage ,35 ans! J’avoue ne pas avoir envie de fêter. Je n’ai pas le gout de grand-chose. Même pas de sortir. Je reste dans la maison et je fais mon ménage et tout le reste sans grand enthousiasme. Je prends toujours mes antidépresseurs, mais avec tous ces problèmes là je ne me sens pas mieux. Les pilules ne règleront pas mes problèmes alors ils sont sans doute un  frein à mon rétablissement. Je devrais peut-être consulter toute seule. Je vais y penser…

J'ai le pouvoir...

J'ai le pouvoir de rire et celui de pleurer.

J'ai le pouvoir de dire le fond de ma pensée.

J'ai le pouvoir de changer ma propre destinée.
Mais je n'ai pas le pouvoir de revenir sur le passé.
Ni celui de prévoir tout ce qui va m'arriver.

J'avance pas à pas vers un monde
que je ne choisirai grâce à mes rêves, mes désirs et mes réalités.
En sachant que mon corps peut se limiter.

Mais je n'oublie pas que plus que j'avancerai
plus je m'éveillerai et plus je grandirai.

Alors je cesse d'avancer en regardant derrière moi.
Et je fais rejaillir, avec intensité,
toutes les qualités de mon moi.

Et j'accepte en toute honnêteté
d'être un être imparfait.

mardi 10 juillet 2012

Le silence



le silence

Depuis un certain temps, le silence s'impose car mon coeur est en pause.....

Le temps s'est arrêté..... Le temps de souffler car trop de douleurs on été causées.

Besoin de répit... De reflexions... Besoin de retrouver celle que j'ai déjà été, le silence s'impose.... Il le fallait mon intérieur vivait une tempête sans arrêt.

Un temps de paix..... Pour remettre en place ce silence peu-être de longue portée car je sens encore en moi...... Cette trace qui me hante.... à en être épuisée.

C'est un silence bénéfique et mélancolique mais dans la vie faut savoir .... Arrêter et regarder à travers sa vie pour enfin retrouver un espoir....♥