Samedi passé j’ai eu des problèmes d’estomac et
j’ai eu peur de ne pas être capable de manger au souper .Nous sommes allé
manger avec un couple d’amis qu’on ne voit pas très souvent. Mais ça c’est bien
passé quand même .La réservation était pour 19 heures 30 alors mon estomac a eu
le temps de se reposer. J’ai mangé du poisson ce qui était assez léger, c’était
bon. La soirée a quand même fini assez tôt. On a quitté la table à 21 heures 45
pour repartir chacun de son côté. On a parlé et on s’est bien amusé.
Dimanche on n’a pas fait grand-chose…une
journée à ne rien faire et à regarder la télé. Il m’a reparlé de m’aider pour
les rideaux et je lui ai répondu Non que ça ne me tentais pas. Je n’avais
vraiment pas envie de renouveler l’expérience. J’ai pris la résolution de ne
plus lui demander de m’aider à l’avenir pour des choses que je peux très bien
faire toute seule. J’ai toujours fais mes affaires sans aide et ça va continuer
comme cela. Lundi on est allé magasiner. Je me suis acheté de beaux coussins pour
le divan et une fausse orchidée pour mettre sur un des meubles du salon. Aussi
un livre avec le cd pour apprendre l’espagnol. J’ai l’oreille musicale et j’apprends
assez facilement les langues étrangères. J’ai bonne espoir de me débrouiller pour
les phrases de bases. L’espagnol est une belle langue, j’aime aussi l’italien
et je me débrouille en anglais. Mais quand on ne pratique pas, on oublie vite.
Mardi, il est allé travailler. Moi j’avais rendez-vous chez le dentiste pour un
nettoyage. Je suis assez fière de moi, je n’ai pas de caries. Je suis revenue
à la maison en autobus et j’ai dinée seule. J’ai fais l’époussetage du salon et
de ma chambre. Je me suis amusé à me faire un nouveau collier et un bracelet
Shambala. J’ai pris des photos. Aujourd’hui mardi dès qu’il est parti
travaillé, je me suis attelé à la tâche. J’ai fais le bord de mes rideaux et je
les ais placés sur le pôle avec l’aide de mon fils qui est très grand et qui m’a
aidé à les placer sur leurs crochets. Je suis contente de moi, ils sont
légèrement plus courts que ceux du devant mais comme ils sont derrières ça ne
se voit pas. Quand il arrivera ce soir après son travail, je ne le mentionnerai
pas. Il m’a téléphoné ce soir et je ne lui ai rien dit à ce propos. Je ne veux
pas revenir sur cette affaire. Il m’a fait trop de peine…il m’a fait pleuré et
je lui en veux …moins, mais quand même j’ai eu mal.
J’ai pensé à ma mère aujourd’hui et quand ça m’arrive,
j’allume une chandelle près de sa photo et je ne peux m’empêcher de pleurer. C’est
fragile quand je pense à elle et il m’arrive de pleurer encore. Elle me manque.
Le pire c’est que je ne me suis jamais confiée à elle quand elle était vivante.
Je n’étais pas encline à lui ouvrir mon cœur. Peut-être que j’étais gênée, il y
avait peut-être de la pudeur. Ça toujours été comme ça avec elle. Aujourd’hui
je la pleure et je me dis qu’elle sait ce qu’il se passe de là-haut et je lui
demande de m’aider. Je ne voulais pas lui conter mes problèmes parce que je ne
voulais pas qu’elle s’inquiète pour nous. On pouvait parler de pleins de choses
mais rien d’intime. Le plus difficile c’est aux repas quand elle était assise à
la table avec nous.
Aussi quand je prends le café à 16 heures, tu
en prenais un avec moi quand je rentrais du travail. Le soir quand je te faisais
un thé à 19 heures….J’ai tellement de souvenirs qui remonte dans ma tête. C’est
difficile de faire mon deuil quand je te revois dans ta chambre les derniers
jours avant que tu ailles à l’hôpital pour ne plus en ressortir. Tu vois j’écris
comme si tu étais devant moi et que je voudrais que tu comprennes ce que je ressens.
Dans ma tête, je te parle et je te pris de m’aider, de m’envoyer un peu de ta
force de combattre mon désespoir. J’essaie de me dire que tu as eu du bon temps
ici avec nous, ces deux ans et demi, avant de tomber malade et de t’envoler
vers un monde meilleur. Un jour j’aurai moins mal…
Bon je vais m’en tenir là pour ce soir. Bonne
nuit.
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