vendredi 13 juillet 2012

Je me fais plaisir...


Aujourd’hui j’ai décidé de me faire plaisir. Je suis partie magasiné. Je me suis offert des produits de beauté. J’ai dépensée 115.00$. Ça m’a fait du bien. Des ombres à paupières, des pinceaux neufs, du vernis à ongles, de la crème pour le visage, du chocolat…plein de choses qui me tentaient. Je me dis que je le méritais. Ce soir j’ai refais mes ongles avec une manucure française dans les tons d’argent avec des petites fleurs blanches. C’est du temps pour moi  et j’aime m’occuper de moi. Demain nous allons souper avec un couple d’amis dans un nouveau restaurant et j’ai l’intention de porter une attention particulière à mon maquillage. Je veux être jolie. C’est important pour moi de me sentir bien et à l’aise. Le maquillage m’aide à avoir confiance en moi. Je me maquille depuis que je suis toute jeune. J’avais 10 ou 11 ans quand je me suis mise à me maquiller. Je regardais ma mère se préparer devant son miroir et je la trouvais tellement belle. Elle se coiffait avec attention, se maquillait et s’habillait avec gout même si on n’était pas riche. Elle me disait que ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’argent qu’il faut se négliger. Que le savon ca ne coutait pas cher et qu’il fallait toujours soigner sa personne. J’ai toujours suivi cette doctrine et je ne l’ai jamais regretté. Je me coiffe, me maquille et m’habille convenablement avant de sortir travailler ou quand je sors dans les magasins ou au resto. Ce n’est pas de la vantardise ou du paraitre, mais c’est une question de respect envers ma personne. Je prends soin de moi. Ma mère était quelqu’un de fière et ce n’était pas parce qu’elle était sur l’aide sociale qu’elle devait avoir l’air de la chienne à Jaques. Nous avons eu des vêtements chauds et même s’ils n’étaient pas à la dernière mode, ils étaient  chauds et confortables. Ma mère faisait tout ce qu’elle pouvait pour nous offrir le nécessaire. Nous n’avons jamais manqué de nourriture et d’un toit sur la tête. Elle nous a élevé seule et avec son seule courage. Elle fut irréprochable, nous faisant passer en premier .Elle a eu quelques amis, mais ils ne venaient pas habiter avec nous. Quand nous avons quitté la ville pour la campagne, la vie fut plus facile pour nous. Un logement neuf au lieu des taudis de la ville que nous avions connus et qui était à prix modique et plus d’argent pour se nourrir. Bien sure il n’y avait pas de surplus mais au moins nous étions bien. Bien sure dans ma tête d’ado j’aurais aimé avoir de l’argent de poche mais c’était impossible. Elle ne pouvait pas nous en donner. À 16 ans j’ai quitté la maison pour aller vivre ma vie avec le gars qui aujourd’hui est mon mari. Je ne regrette rien. Je suis devenue responsable assez jeune étant l’ainée de la famille et que mon père était absent. Il nous a abandonné quand j’avais 10 ans. Laissant ma mère dans le plus grand dénuement avec 3 enfants. Je lui en ai toujours voulu et j’ai perdu confiance envers les hommes jusqu’à ce que je rencontre mon mari. Mais cette dernière année m’a fait perdre mes illusions. Je crois que les hommes sont tous à quelque degré près, menteur. Ils cachent ce qui fait leur affaire et aiment les cachotteries. Oui je suis amère et désabusée. Mais c’est ce qui arrive quand on est trompée. Je dois maintenant vivre avec ces pensées et je ne sais pas comment faire pour soulager mon cœur. Parfois je me met à rêver que je rencontre un homme et qu’il me comble de tendresse et d’amour tout comme quand j’étais adolescente et que je rêvais au prince charmant. Je me suis remise à fantasmer sur mon premier amant…j’avais 14 ans à ce moment là. Il a prit ma virginité .Mais c’est un bon et beau souvenir. Ce fut agréable et il était à peine aussi expérimenté que moi. J’étais quelqu’un de très précoce. J’aimais voir un garçon excité par mes cheveux longs et ma poitrine généreuse. Lui était beau garçon et il me plaisait beaucoup…je lui plaisais aussi. Ce fut lui que j’ai choisi pour faire l’amour la première fois. Je ne l’ai pas regretté même si j’étais bien jeune. J’aimais faire l’amour et toutes les fins de semaines nous nous retrouvions pour renouveler l’expérience. Il mettait de la musique pendant que nous faisions l’amour et quand j’entends ces chansons là je suis bouleversé et mes souvenirs remontent à la surface. Quand on est en manque comme moi, on se raccroche à ce qu’on peu. Ca fait plus de 7 mois que je n’ai pas fait l’amour et ça me manque beaucoup… voilà.

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