J’étais
seule pour souper ce soir. Cet après
midi je suis allée à l’épicerie et je me suis acheté des filets de porc marinés
au miel et à la moutarde, des chaussons aux pommes et d’autres petites choses.
Je suis passé à la pharmacie et j’ai aussi acheté une boîte de chocolat. Donc,
je disais que j’ai soupé seule, j’ai fais cuire ces filets de porcs avec des
pâtes avec de l’ail, du beurre, de la ciboulette et du basilic. J’ai préparé du
maïs en grain. Je me suis servie un verre de vin rouge et j’ai vraiment savouré
ce délicieux repas. J’aime manger, c’est un des plaisirs de la vie qui me fait
du bien. J’ai pris un bon café et j’ai mangé deux bons chaussons aux pommes.
Demain nous
allons chez nos amis pour la fin de semaine. Je vais y rester jusqu’à jeudi sans
mon mari. Lui il repartira lundi matin pour aller travailler. Ça nous fera du
bien de ne pas se voir pendant 3 jours. Ce soir j’ai fait mon bagage pour ce
séjour. Mon amie m’a persuadée de rester avec elle. Elle me l’avait déjà
demandé mais je n’étais pas certaine de le vouloir. Alors après lui avoir
reparlé, je me suis dit pourquoi pas, ça va me changer les idées. Je vais me
baigner et lézarder au soleil.
Je vais emmener
mon roman, mon laptop. Si le soir j’ai de la difficulté à dormir je pourrai lire
un peu ou écouter un film sur mon ordi, seule dans la chambre. Même si je prends
des pilules pour me relaxer au coucher, j’ai quand même de la misère à dormir.
Surtout quand je ne dors pas chez moi. Ce sera des mini-vacances, enfin je l’espère.
Mon amie a
bien sentie dans ma voix que je n’allais pas bien. C’est pour ça qu’elle a insisté pour que je passe du temps chez elle. Elle m’a demandé si j’étais
moins angoissée. Je lui ai dit que je ne sentais pas encore les changements des
antidépresseurs. Je ne peux pas lui raconter ce qui s’est passé l’an passé. C’est
trop grave. Il y a des choses qui doivent rester entre lui et moi. Elle est
trop près de moi, de nous pour, que je lui raconte tout. J’ai peur de sa
réaction. Même si c’est ma grande amie. Alors je dis que ma peine est due au
deuil de ma mère et du manque de relations sexuelles avec mon mari. C’est un
secret qui me pèse et que je ne peux partager avec personne. L’an passé quand c’est
arrivé, j’ai consulté un thérapeute de ma compagnie et lui aussi de son côté.
Puis nous avons revu le sien à quelques reprises. Sur le coup ça nous a aidé,
mais ça n’a pas duré. Il a pris de bonnes résolutions mais les a vite oubliés.
Je ne peux
me confier à personne, c’est pour ça que j’écris ici sur ce blogue. Personne ne
vient me lire peut-être parce que je ne vais pas m’afficher dans google reader.
Je me sens ici comme un tout petit poisson dans un immense océan. Je passe inaperçue.
J’ai besoin d’écrire ce que je ressens et écrire dans un cahier, j’ai peur que ça
lui tombe entre les mains .Ici, il ne pourra jamais y avoir accès et moi je
peux y mettre mes états d’âmes. Mais je n’écrirai pas sur ce qui s’est passé l’an
passé. J’ai trop mal juste à y penser. J’ai de la difficulté à passer à autre
chose et à pardonner. Surtout la confiance…je n’y arrive pas. Je ne peux m’empêcher
de repenser à tout cela et ça me déprime. Alors ma peine me ronge et je ne sais pas
comment m’en sortir. C’est pas facile.
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